Archives par mot-clé : harpagophytum

Glucosamine, Harpagophytum et Curcuma pour soulager vos articulation douloureuses !

l'assocation glucosamine curcuma et harpagophytum est la combinaison de choix pour soulager les douleurs !
l’assocation glucosamine curcuma et harpagophytum est la combinaison de choix pour soulager les douleurs !

Depuis quelques années, les produits naturels que l’on utilise pour soutenir les problèmes articulaires ont changé.

Auparavant, on faisait des décoctions d’aubier de tilleul et de Reine des près, que l’on buvait tous les soirs. Il faut reconnaitre que ces tisanes avaient beaucoup d’efficacité et sont toujours d’actualité – on peut les consommer maintenant sous forme d’extraits fluides pré-dosés.

Aujourd’hui, les nouvelles études scientifiques qui s’intéressent à la biochimie cellulaire et organique, permettent de conseiller des produits beaucoup plus ciblés pour améliorer le fonctionnement normal d’un organe.

On parle maintenant d’actif nutritionnel plus que de plante traditionnelle, même si la modernité et la tradition se rejoignent souvent, tant les plantes médicinales ont des effets bénéfiques importants.

En ce qui concerne les articulations, la physiopathologie permet de mettre en évidence différents stades d’inflammation et de dégénérescence, et de différencier les rhumatismes et les problèmes liés à l’âge.

En ce qui concerne les problèmes de rhumatismes, il existe des plantes et des actifs qui ont fait leurs preuves et qui ont subi une batterie de tests et d’études pour confirmer leur intérêt d’utilisation dans les douleurs articulaires.

L’Harpagophytum :

Il y a tout d’abord la plante la plus puissante au niveau anti-inflammatoire, c’est la plante du désert du Kalahari, qui pousse à l’état sauvage en Afrique de l’ouest et dont on cueille les racines secondaires, d’une façon tout à fait artisanale, car la plante pousse à l’état sauvage.

Il s’agit de l’Harpagophytum, ou aussi appelé griffe du diable ou devil’s claw en anglais. Cette plante contient des anti-inflammatoires puissants qui permettent de soulager les articulations après 15 jours à 3 semaines de prise, et l’harpagophytum a des effets anti-inflammatoires similaires à des anti-inflammatoires chimiques après 3 semaines d’utilisation, sans en avoir les effets secondaires, qui sont le mal de ventre et l’accoutumance.

La Glucosamine :

Un autre actif qui est très utilisé dans le monde entier et surtout dans les pays anglo-saxons où la sécurité sociale ne rembourse pas les produits pour soulager les articulations, est la glucosamine et son cousin, la chondroitine, même si certaines études cliniques sont mitigées et ne permettent pas réellement de mettre en évidence des résultats tangibles, le retour de pratiquement toutes les personnes qui ont consommé de la glucosamine est unanime. La glucosamine fonctionne !, elle permet de soulager les douleurs articulaires et d’améliorer la mobilité articulaire. La glucosamine va en fait nourrir les articulations et surtout permettre aux chondrocytes de synthétiser plus correctement la matrice cartilagineuse ainsi que  l‘organisation des fibrilles de collagène, qui ont besoin de ponts entre elles, grâce aux oligo-éléments, aux glycoaminoglycanes et au silicium par exemple.

Le Curcuma :

Enfin, la nouvelle plante du 21 ème est vraisemblablement le Curcuma. Le curcuma est une épice très utilisée depuis des millénaires pour relever les plats épicés. Le curcuma fait aussi partie de la médecine ayurvédique pour soulager de nombreux maux, dont les douleurs articulaires et protéger l’organisme du temps qui passe.

Le curcuma a en effet révélé au cours des nombreuses études scientifiques dont il a fait l’objet, qu’il contenait de nombreux anti-oxydants dont la fameuse curcumine, mais aussi d’innombrables autres actifs qui permettent en fait de réguler l’immunité, de moduler les réactions anti-inflammatoires et d’être également actif dans la protection du foie et de la circulation supérieure au niveau du cerveau.

Au niveau articulaire, le curcuma agit un peu comme l’harpagophytum et permet de calmer la douleur et les processus inflammatoires localisés au niveau du cartilage en permettant de ralentir la dégénérescence de la trame cartilagineuse.

Un des grands principes de la phytothérapie et des traitements par les produits naturels est d’associer plusieurs actifs afin de potentialiser l’action des uns avec les autres.

On recommande d’associer la glucosamine, avec la racine d’harpagophytum et le rhizome de curcuma, que l’on essaiera de consommer frais ou sous forme de jus de curcuma bio et frais afin de conserver l’intégralité des actifs et de conserver les huiles essentielles du curcuma qui améliorent l’assimilation des anti-oxydants du curcuma au niveau intestinal.

Les différentes phases de l’Arthrose !

cartilage_glucosamine_condroitine_silicium_organiqueLes phénomènes articulaires sont complexes et lorsque l’on commence à avoir 50 ans, il n’est pas rare de commencer à souffrir d’articulations douloureuses ou de tendons endoloris lorsque le mauvais temps s’installe et que l’humidité persiste.

L’arthrose est à différencier du vieillissement articulaire.

Le vieillissement articulaire est un phénomène malheureusement normal qui évolue avec l’âge et qui amincit les structures cartilagineuses qui deviennent plus fragiles et moins fonctionnelles. Il n’y a généralement pas d’inflammation localisée.

L’arthrose ou l’arthrite, car il y en fait très peu de différences entre les 2, d’ailleurs dans le monde anglo-saxon, on parle d’arthrite au sens large et le terme arthrose n’existe pas ;

L’arthrose est une dégénérescence du cartilage articulaire sous l’effet de phénomènes inflammatoires qui vont détruire petit à petit les structures cartilagineuses.

Il existe 2 phases dans l’évolution de l’arthrose,

La première phase est appelée la phase réactionnelle où il y a une prolifération des chondrocytes, les cellules qui produisent la matrice cartilagineuse. Sous l’effet d’un stress souvent d’origine mécanique, les tissus articulaires essaient de réparer les lésions inflammatoires.

La 2 ème phase est appelée la phase de dégénérescence, au cours de laquelle, les chondrocytes vont réduire en nombre, vont même se nécroser et libérer des enzymes qui vont entretenir l’inflammation installée.

On parle alors de chondrocytes arthrosiques. Les chondrocytes normalement fonctionnels pour réparer et alimenter un cartilage dit normal, vont changer complétement de rôle et vont sécréter des enzymes qui vont aider à détruire les tissus déjà inflammées.

Le collagène de type II, les proteoglycanes et la matrice en elle -même sont attaqués par les enzymes.

L’apparition de la phase inflammatoire est presque irréversible, car une fois que les trames de collagène et de glycoaminoglycanes commencent à être détruites, il y a un auto-phénomène d’amplification qui va augmenter l’intensité de la destruction.

 

Il est donc important de prévenir l’apparition des inflammations cartilagineuses. Il y a 3 actions à mettre en place afin d’aider à prévenir l’apparition de l’arthrose :

La première action de soulager la pression mécanique appliquée à l’articulation.

Les sports violents, les activités où il y a des chocs répétitifs comme la course à pied,  le squash ou le tennis, ainsi que le surpoids sont des éléments perturbateurs qui vont aider à provoquer des inflammations articulaires, à partir d’un certain âge.

Il est préférable de faire de la marche à pied, du vélo ou de la natation qui vont mobiliser les articulations d’une façon plus progressive et beaucoup plus bénéfique pour les entretenir.

La 2 ème action est de conserver sa souplesse :

par des exercices de Yoga et d’assouplissements. Une série d’exercices de gymnastique douce va permettre de mobiliser les articulations douloureuses, tout en activant la circulation environnante, ce qui va améliorer sur le long terme la reconstruction du cartilage.

Le cartilage a un processus de renouvellement assez long, de l’ordre d’une année. Il est donc impératif de faire ces exercices sur le long terme.

 

La 3 ème action est de corriger son alimentation :

L’alimentation est souvent à l’origine des foyers inflammatoires de l’organisme, ce sont plutôt les carences alimentaires et les déséquilibres qui vont entretenir les processus inflammatoires.

Une alimentation pauvre en légumes et en fruits va déséquilibrer la balance acido-basique du corps et une acidose va entretenir les phénomènes inflammatoires. De plus les flavonoïdes naturels, la vitamine C et la vitamine E ainsi que de nombreux oligo-éléments participent aux réactions métaboliques et aident à contrer les processus inflammatoires.

Il faut également nourrir ses articulations, les articulations ont besoin de proteines essentielles, de collagène de type 2 pour entretenir les fibres de collagène, de glucosamine et de chondroitine pour entretenir les chaines de glycoaminoglycanes, ainsi que du Silicium et du soufre pour assurer les ponts entre chaque chaine de microfibrille au sein de la matrice cartilagineuse.

Le grand principe  « Nous sommes ce que nous mangeons » est parfaitement vrai dans ce cas, car l’alimentation industrielle moderne a éliminé par souci marketing, tous les éléments nutritifs essentiels qui ne sont pas inscrits sur les emballages en réduisant leur action aux seuls glucides, protéines et lipides.

Mais la farine raffinée pour être sûr d’avoir le pain blanc a éliminé les fibres des couches extérieures des graines qui contiennent justement le silicium.

Les graisses alimentaires sont des graisses saturées afin de conserver les qualités organoleptiques du produit sur un plus long terme, car les acides gras insaturés risquent de s’oxyder rapidement et de dénaturer l’aspect qualitatif du produit. Les graisses saturées non seulement vont faire prendre du poids et vont déséquilibrer le ratio oméga 6/oméga 3 qui devrait être égal à 2 ou à 3.  Nous consommons trop d’acides gras oméga 6 et d’acides gras saturés, et pas assez d’oméga 3.

Il est donc important de se supplémenter en Glucosamine, en chondroitine, en Silicium organique et en oméga 3, par exemple à partir de l’huile de Krill qui apporte des acides gras insaturés très biodisponibles , dont l’activité inflammatoire articulaire a été démontrée.